Vivre en Turquie : Mélanie de Tours à Istanbul
Vivre en Turquie – Expatriée depuis plus d’un an dans la plus grande ville de Turquie, cette jeune tourangelle de 30 ans a fait le choix d’une expatriation en Turquie pour rejoindre son conjoint. Lors des premières semaines passées sur place, la barrière de la langue a été le point noir de son installation Turque, mais elle a su rebondir assez vite afin de réussir son expatriation et son intégration parmi les turcs. Mélanie a bien voulu répondre à quelques unes de nos questions.
Vivre en Turquie, l’interview de Mélanie, Française expatriée :
Bonjour Mélanie ! D’où viens-tu et que fais-tu en Turquie ?
Je suis originaire de Tours, mais j’ai pas mal bougé entre Nantes, Grenoble, Londres et Paris. Avant de partir, j’étais directrice clientèle dans une agence de communication à Paris. Aujourd’hui je vis à Istanbul, en Turquie, depuis décembre 2014.
Pourquoi avoir choisi la Turquie et Istanbul pour t’expatrier ?
Par amour ! J’ai rejoins mon chéri, après 2 ans de relation à distance. Et pour la ville ! Istanbul est un endroit magique, à la croisée des cultures asiatiques, européennes et orientales. C’est une ville très moderne et qui garde en même temps les marques de ses traditions héritées de son histoire. C’était Byzance quand même ! J’ai eu très vite le sentiment que tout était possible ici.
Tu es installée depuis combien de temps à Istanbul ?
J’ai quitté Paris en décembre 2014. Ca fait donc plus d’un an que je suis expatriée.
Comment se sont passées ton expatriation et ton installation ?
L’expatriation, très bien. J’étais poussée par une folle envie de changer mon quotidien, de bousculer les choses. Et puis, je retrouvais mon amoureux ! Je ne suis pas partie non plus sur un coup de tête. C’était mûrement réfléchi depuis plusieurs mois. L’installation, c’est autre chose! Le premier mois, c’était comme des vacances. Et puis le second, mini dépression, en mode « Qu’est-ce que je vais faire de ma vie! » car, pas de travail, plus d’amis à proximité et impossibilité de se faire comprendre. Et puis, tout a commencé à aller mieux quand j’ai décidé de monter mon projet d’entreprise. J’ai commencé à rencontrer des gens, qui sont devenus de très bon amis. On s’est refait un réseau, des habitudes. Aujourd’hui, c’est devenu ma ville.
Est-ce qu’il y a des démarches spéciales pour partir vivre en Turquie ?
Pour partir non. Il n’y a pas besoin de visa. Mais si vous souhaitez rester plus de 3 mois, il faut faire une carte de résident, qui s’appelle Ikamet. La procédure est assez longue et je conseille vivement de commencer les démarches en ligne avant de partir. C’est un peu le parcours du combattant, mais c’est faisable. On passe tous par là. C’est un peu le bizutage d’arrivée.
Tu as peut-être dû quitter amis et famille ? Comment gardes-tu le contact avec eux ?
WhatsApp et Skype sont devenus mes meilleurs amis! Grâce à internet, les distances sont réduites et je peux communiquer très facilement avec mes proches.
Qu’est-ce qui t’as le plus surpris en Turquie ?
Je crois que chaque jour cache une surprise ici. La première fois que j’ai vu le marchand de fruits et légumes déambuler dans notre rue avec une calèche et un cheval, à côté d’une grosse Mercedes dernier cri, ca m’a fait beaucoup rire. C’est une ville avec une population très jeune et mixte. D’un quartier à l’autre, on a l’impression de changer, non pas de rue, mais de pays et de moeurs. Dès que les beaux jours arrivent, tous le monde est dehors, au restaurant, dans les bars, à pique-niquer sur les bords du Bosphore. Beaucoup de personnes qui sont venus nous rendre visite nous ont dit « mais c’est comme chez nous en fait! ». Et oui, il y a bien sûr quelques aspects différents, mais nos deux cultures sont quand même très proches.
Quelle qualité préfères-tu chez les Turcs ?
La gentillesse. Ca n’est pas un mythe. Les turcs sont souriants, toujours polis et prêts à tout pour t’aider. C’est peut-être un détail, mais ça change vraiment le quotidien!
3 idées pour sortir le soir, après le boulot ?
On retrouve nos amis dans un bar du quartier. Il y a beaucoup de bars avec des jardins cachés dans l’arrière court. Des petits paradis dans lesquels on adore se retrouver en été pour échapper au brouhaha de la ville.
Je viens te rendre visite à Istanbul le week-end prochain, quel est l’endroit où tu m’emmènes direct ?
Sultanahmet! Quartier touristique mais passage obligé quand on est à Istanbul pour voir des chefs d’oeuvre d’architecture qui traduisent les différentes grandes époques qu’a connu la ville : Sainte-Sophie, la mosquée bleue, les citernes et le grand bazar. Et le soir, grand écart : on va boire un verre dans le quartier bouillonnant de Karaköy, avec ses guirlandes dans les arbres et ses hipsters.
Tu te déplaces comment ? En voiture ou à moto ? En transport en commun ? À vélo ?
Istanbul est l’une des villes où il y a le plus d’embouteillage. Les taxis, bien que bon marché, conduisent comme des fous et faire du vélo serait suicidaire. Du coup, je préfère marcher ! Mais le mieux, pour se déplacer à Istanbul, reste les Vapurs, ces navettes fluviales typiques qui transitent entre les deux Rives du Bosphores. 30 minutes hors du temps! Un vrai plaisir dont je ne me lasse pas.
Qu’est-ce qui te manque le plus de France ?
Hormis mes proches… la nourriture! La cuisine turque est vraiment bonne, mais peu variée. Les planches charcut’-fromage et ma baguette fraiche du dimanche matin me manquent terriblement! J’allais oublier: la crème fraiche aussi!
Si c’était à refaire, tu changerais quoi ?
Je me préparerais peut-être un peu plus à l’installation. Je ne m’étais pas beaucoup renseigné sur l’expatriation et ses symptômes post-traumatiques. Mais sinon, rien du tout car j’ai pris le temps de profiter de chaque moment.
Est-ce qu’il y a un autre pays qui t’intéresserait ?
Je ne me suis pas posé la question. Peut-être un pays d’Amérique Latine. Un pays chaud en tout cas.
Pour finir, tu as des conseils à donner aux personnes qui souhaiteraient s’expatrier en Turquie ?
Venez ! Je sais que les nouvelles ne donnent pas une vision très optimiste de la vie en Turquie en ce moment. Mais la vie est très agréable ici. J’ai une bien meilleure qualité de vie qu’à Paris, même en gagnant moins. Les gens sont moins moroses et plus optimistes sur l’avenir. Du coup, la période de troubles que nous vivons passe plus sereinement. Je n’ai croisé personne qui n’est pas reparti ravi de son expatriation en Turquie.
Mélanie, un grand merci pour avoir pris le temps de répondre à nos questions et partagé avec nous ton expatriation Turque. 🙂
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Bonjour,
J’aurai quelques questions à poser à Mélanie! Je souhaite partir m’installer en Turquie pour rejoindre mon copain. Si vous pouvez m’aider à la contacter, se serait vraiment super de votre part!
Merci beaucoup d’avance,
Margot