Expat en Colombie, à la découverte de Bogota

12/05/2016

Vivre en Colombie – Après plusieurs expatriations, cette mère de famille italienne qui a vécu une grande partie de sa vie en Belgique, a suivi son mari en Colombie lors d’une énième expatriation diplomatique. Elle nous décrit quelques aspects de la vie à Bogota en tant qu’occidentale et nous raconte comment s’est passée son expatriation, de l’Argentine à la Colombie.

Vivre en Colombie, l’interview de Milena, Italienne expatriée :

Bonjour Milena ! D’où viens-tu et que fais-tu en Colombie ?

Italienne, grandie en Belgique, mariée à un diplomate hollandais, c’est notre 6ème expatriation.

Pourquoi avoir choisi la Colombie pour t’expatrier ?

Nous étions en Argentine, un poste en Colombie s’est présenté et nous avons sauté sur l’occasion car cela faisait longtemps que nous voulions venir travailler dans ce pays.

Tu es installée depuis combien de temps à Bogota ?

Depuis 8 mois !

Comment se sont passées ton expatriation et ton installation ?

On commence à avoir l’habitude, donc tout s’est passé de manière assez relax, si on ne tient pas compte du stress propre à n’importe que déménagement, et aux difficultés liées à un nouvel environnement, paperasserie, ne pas toujours savoir où et à qui s’adresser…

Est-ce qu’il y a des démarches spéciales pour partir vivre en Colombie ?

Il y a des vaccins et des démarches particulières en fonction du but de l’expatriation, business, études, diplomatie … et cela change aussi en fonction de la nationalité des expatriés, le site de l’ambassade de France est très clair à ce sujet pour les expatriés français.

Tu as peut-être dû quitter amis et famille ? Comment gardes-tu le contact avec eux ?

Skype, facebook, emails, téléphone….et puis un voyage par an en Europe et des virées dans le pays où se trouvent actuellement les copains chaque fois que c’est possible.

Qu’est-ce qui t’as le plus surpris en Colombie ?

Le trafic et les bouchons à toutes heures, le peu de terrasses, le côté provincial et convivial de cette ville énorme,la taille riquiqui du centre historique (après Buenos Aires ça change) la facilité de contact des bogotanais.

Quelle qualité préfères-tu chez les colombiens ?

Leur facilité d’approche, on peut vite rentrer dans des discussions intéressantes même avec le chauffeur de taxi. Leur don pour la danse et leur sourire facile.

3 idées pour sortir le soir, après le boulot ?

Les bars en haut des hotels chics, les salsathèque et autres rumbathèques et le resto « Andres carne de res », in contournable si on passe par Bogota, la zone G aussi, pleines de restos sympas.

Je viens te rendre visite à Bogota le week-end prochain, quel est l’endroit où tu m’emmènes direct ?

Le centre historique de la Candelaria, avec son musée de l’or et musée Botero, une escapade en téléphérique à Montserrate pour voir la ville d’en haut, et le soir le resto Andres carne de res, où on peut aussi danser.

Tu te déplaces comment ? En voiture ou à moto ? En transport en commun ? À vélo ?

En semaine essentiellement à pied et à vélo et puis en taxi aussi qui ne sont pas chers, la voiture pour les plus longs trajets, les grosses course et surtout en week end.

Qu’est-ce qui te manque le plus de Belgique ?

Les terrasses, la diversité pour le shopping et les promenades que j’avais l’habitude de faire avec mes enfants.

Si c’était à refaire, tu changerais quoi ?

Rien, je referais la même chose.

Est-ce qu’il y a un autre pays qui t’intéresserait ?

Il y’en a plein, tellement que je ne pourrais tous les citer ! Mais quand on aime les voyages, on a envie de tout voir, même les pays qui ne sont pas forcément intéressants à première vue.

Pour finir, tu as des conseils à donner aux personnes qui souhaiteraient s’expatrier en Colombie ?

Etre curieux et s’intéresser à la population aux coutumes et à la culture du pays où l’on se trouve.

Milena, un grand merci pour avoir pris le temps de répondre à nos questions et partagé avec nous ton expatriation colombienne. 🙂

[divider] [/divider]

[divider] [/divider]
Recherches similaires pour cet article :